La révolution des livres numérisés pourrait aussi avoir un impact positif sur les vrais livres, dons les livres non-numérisés. «C'est un vecteur de vente, souligne Virginie Clayssen. Le public se renseigne et fait des recherches sur Internet. Il faut que les éditeurs et les livres soient visibles là où sont les lecteurs.»
Quant au prix, de l'avis général, les livres numérisés doivent être moins cher que ceux en papier. Dans certains cas, les livres numérisés gagne une valeur ajoutée, par ses contenus multimédias que les utilisateurs seraient d'accord de débourser davantage. La fourchette pourrait donc osciller entre 10% et 30% de réduction par rapport au papier. «Il ne s'agit ni de dévaloriser le livre ni de décourager l'acheteur.» Les livres numérisés ont de beaux jours devant eux.